Claire L. Sarge.

Nom du Compte :A_Children

Nom du Perso :Claire L. Sarge

Race: Humain

Alignement :Loyal/mauvais

Classe de base (avec niveaux) : Prêtre

Multiclassage envisagé (avec niveaux):Aucun

Les caractéristiques de départ :
- Force :14
- Dextérité :8
- Constitution :14
- Intelligence :10
- Sagesse :15
- Charisme :15

Spécialisation (Domaine de magie/Arme) :Destruction/Mal

BG

En raison du contenu de ce Background je tiens à mettre en garde tout les lecteurs:
L'histoire qui va suivre est à contenu sombre, très sombre, certaines scènes écrites peuvent être gênante à lire pour certains.

Aucun démon, nécromancien, démoniste ou mort-vivant n'a été maltraité dans le récit qui va suivre...





I: Chair amour,

<<Un bébé était allongé là, sur cet autel.>> Dit une jeune femme en passant sa main droite au dessus d'un vieil autel fissuré par le temps immortel. <<Une partie de son âme est encore ici, je la sent, comme une chaleur qui me caresse la paume... qui me l'embrasse pour faire remarquer sa présence...>> Elle ouvrit ses yeux pour ne voir que du noir, aucune lumière ne pénetrait dans la salle où elle se trouvait. <<D'habitude quand quelqu'un est mort je ressens quelque chose bien plus fort que ça. Là... comme je vous l'ai dit ce n'est qu'une partie de son âme... vous allez-rire, mais rien que d'y penser j'en ai des frissons dans le dos...>>

Un bruit, celui d'une torche que l'on allume, retentit et alors une faible lumière illumina la sale en laissant l'ombre de la jeune femme recouvrir l'autel comme si un épais voile noir voulait le masquer. La jeune femme jeta un regard derrière elle. Celle qui venait d'allumer la torche se prénomait Fetruger Klauss, nom de famille Sarge. Elle était d'une beauté à faire pâlir un barde, d'un charisme à mettre à genoux un paladin. Son regarde de braise se mariait avec la couleur sanguine de sa chevelure donnant un tout capable de décrire les enfers: Ardants et sanglants. Fetruger, la chevalère noire, acquiesca en regardant la jeune femme dans les yeux. Cette dernière ne parvint pas à tenir ce regard embrasé de haine, de peur, de sang et de cruauté. Elle allait ouvrire la bouche pour parler quand Fetruger lui lança froidement:

-Sage déduction fillette. Il sagissait de ma fille, Claire.
-Vo.. votre fille? Mais je ressens de la bonté dans cette moitié d'âme... (elle se retourna vers l'autel pour passer encore sa main au dessus)
-Etonnant, hein? C'est justement toute sa bonté qui est restée ici. Le reste est... quelque part dans la nature.
-Comment se fait-il qu'elle...

Fetruger perdit son regard dans le vide, la torche éclarait son visage sombre mais charmeur, extrêmement charmeur. Des pensées qu'elle croyait oubliées lui revinrent... elle se revoyait nue sur un grand lit comme on en trouve dans les palais, à côté d'elle un homme au corps parfaitement sculpté, nu lui aussi. Elle et lui se regardaient dans les yeux. Elle se revoyait prononcer dans un murmure: «Lyrand Aluzard... je t'aime»

-La ferme... (Fetruger secoua sa tête en sortant de sa rêverie)
-Pourquoi m'avez-vous accompagnée ici?
-Je n'ai pas ton don de voyance... et je ne savais pas si cette partie de ma fille était réellement présente ici. Je n'ai plus besoin de toi, maintenant.
-Qu'allez-vous faire alors?

Fetruger, sans dire un mot, fait signe à la jeune femme de s'allonger sur l'autel. Cette dernière, incapable de resister aux désirs de la femme charismatique, s'executa. Fetruger s'approcha de l'autel et posa sa main libre sur le ventre de la jeune femme. <<Fermes-les yeux.>>Lui dit-elle. La jeune femme s'executa à nouveau. Fetruger recula de quelques pas et jeta la torche sur le corps allongé. Il s'embrasa sous les yeux de la femme à la chavelure sanguine. Etrangement, la jeune femme n'hurla pas, elle ne bougea même pas. Fetruger s'en alla de la pièce en passant par un dédale de couloir sombre. Sur la porte qu'elle emprunta pour retrouver l'air frais du dehors était écrit: crématorium.



II: Alteration.

De nombreuses années sont passées. Fetruger n'est plus qu'un souvenir, personne ne sait si elle est encore vivante. Seule dernière trace du passage de cette femme sur ce monde: Claire Sarge, sa fille. Elle à une forte ressemblance avec sa mère: La chevelure sanguine, le regard de braise et un charisme certain.

Claire déambulait dans les rues de Salbad quand soudainement elle ressentie une immense douleur à la tête. Elle se laissa tomber à genoux tandis qu'elle voyait, sous elle, le sol devenir un assemblage de plaques de métal rouillées et ensanglantées. Le son des cloches du temple changeant en une lamentation mortuaire. Tout autour d'elle disparut. Ses hurlements de douleur résonnaient dans ce vide métallique. Elle voyait le monde de façon altéré, comme si l'enfer n'était autre qu'une image morbide qui se superposait avec le monde réel. Cette morbide vision ne dura que quelques secondes. Tout autour d'elle reprit forme. Sa douleur disparut tout comme son hurlement.

Ce type de crise elle en avait souvent, elles venaient sans prévenir. Des prêtres dirent que c'était un don des dieux, des mages s'insurgèrent de ces crises et hurlaient la malédiction. Parfois dans le monde altéré Claire voyait une silhouette féminine, tête ornée de cornes, cheveux tombants sur les épaules. Une silhouette noire, mais aux formes ont pouvait distinguer facilement que cette ''ombre'' portait une armure lourde. La silhouette ne bougeait pas, ne parlait pas, elle regardait simplement Claire et quand elle revenait dans le monde réel, l'ombre n'était plus là.

Claire se redressa, le souffle court. Dans ces moments sa tête la faisait souffrir, tellement qu'elle avait l'impression qu'elle allait explosée. Son dos la brûlait. Par moment elle se met à nue dans un endroit où elle peut avoir un minimum d'intimité, puis se met dos face à un miroir et jete un coup d'oeil sur ce dernier. Elle regardait les traces noires sur son dos, au file des mois elles devenaient de plus en plus grosses et se propagaient sur le reste de son corps. Ses traces donnaient l'impression d'un tatouage quand on les regardaient.

Prêtresse d'une déesse du néant, Claire n'a jamais connu sa mère ni son père. Se souvient juste d'une image de sa naissance: Un autel dans une salle presque totalement plongée dans le noir, une odeur de pourriture et de chair brûlée.

Je me lève et je fais :

Bienvenue à Salbad, fais comme chez toi